Vous participez à une randonnée en autonomie pour découvrir la commune de Cysoing.

Les 4 978 habitantes et habitants de Cysoing (état au 18 mars 2021) sont heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir quelques richesses de leur cité. L’origine du nom est incertaine mais l’existence du village est attestée dès l’époque mérovingienne (600 – 800 de notre ère).

Sur le parcours de 6,5 kms, vous apprendrez des anecdotes surprenantes sur la ville, les habitants et les éléments du patrimoine local.

Merci aux ambassadeurs de l’Office de Tourisme Pévèle Carembault pour leur contribution dans la réalisation de ce parcours. Découvrez le parcours : plan du parcours.

Bonne découverte !

Les viviers

Nous sommes donc ici à nouveau au point le plus bas de Cysoing (30 m au-dessus du niveau de la mer), à comparer avec les 47 m du plateau crayeux en direction de Baisieux. C’est ici que convergent les ruisseaux et cours d’eau, dont le plus important est le riez (ou rieu) de Bourghelles. On le sait, la présence de l’eau est fondamentale pour l’implantation humaine et explique que le premier sanctuaire investi par Gisèle, et qui deviendra l’abbaye au XIIe siècle se soit posé à cet endroit. Les différents cours d’eau continuent de couler vers le sud-ouest, et après s’être étalés dans le quartier du marais, ils convergent à nouveau pour se jeter dans la Marque.

Dans et autour de l’abbaye, le système hydraulique est particulièrement complexe avec de nombreuses dérivations, des douves, des fossés et des écluses. L’eau servait bien sûr à arroser les jardins et potagers, à actionner des moulins à eau, et faisait aussi fonctionner, surtout comme force motrice, les forges et de nombreux ateliers. Elle permettait également à la brasserie de l’abbaye de fournir la bière, considérée comme une boisson et une nourriture de base, l’eau étant à l’époque absolument impropre à la consommation.

Des étangs ont été créés par l’homme au prix de travaux colossaux. Ce sont les Plat, Petit et Grand vivier comme ils figurent sur le plan du XVe siècle que nous avons vu aux Caches Vaches. La pêche compte parmi les activités les plus lucratives. Etant donné les interdits de l’Eglise, le poisson devient un aliment imposé.

Les 2 viviers que nous voyons ici se trouvent dans une partie plus plane et donc moins mouvementée. Ils ont été aménagés fin XVIIe-début XVIIIe siècle, et ont gardé leurs proportions et toute leur élégance.

D’après :

- Monique HEDDEBAUT, Les aménagements hydrauliques de l’abbaye de Cysoing, dans : Alain PLATEAUX (dir.), Cysoing, Recherches sur une abbaye disparue, SHPP, 2004.

Crédit photo :

Illustration 2 : Plan de Cysoing au XVe siècle, Chanoine J.Bataille, Cysoing, les seigneurs, l’abbaye, la ville, la paroisse, Ed. S.I.L.I.C., 41, rue de Metz, Lille, 1934

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