Vous participez à une randonnée en autonomie pour découvrir la commune de Cysoing.
Les 4 978 habitantes et habitants de Cysoing (état au 18 mars 2021) sont heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir quelques richesses de leur cité. L’origine du nom est incertaine mais l’existence du village est attestée dès l’époque mérovingienne (600 – 800 de notre ère).
Sur le parcours de 6,5 kms, vous apprendrez des anecdotes surprenantes sur la ville, les habitants et les éléments du patrimoine local.
Merci aux ambassadeurs de l’Office de Tourisme Pévèle Carembault pour leur contribution dans la réalisation de ce parcours. Découvrez le parcours : plan du parcours.
Bonne découverte !
Nous irons tous au bois
44 hectares, c’est la superficie de la part, soit 35 %, du « Bois de la Tassonnière », gérée depuis mars 2019 par le Département du Nord. L’origine du nom « la Tassonnière » est incertain. Il ferait référence soit aux ifs (taxus en latin) essence rare dans la Pévèle, soit à un nom de famille germanique tel que les Tasson. On trouve très tôt des mentions de ce bois, dont la superficie a diminué au fil du temps. Le bois, était un matériau essentiel à l’époque de la création de l’abbaye de Cysoing, tant pour la construction que pour le chauffage. La jouissance du bois est passée de mains en mains (consignée dans les nombreux documents de cession et de conventions conservés aux archives départementales du Nord-AdN-).
Au cours de votre traversée du bois de la Tassonnière, vous pourrez apercevoir quelques rares vestiges de construction de la ligne Maginot. En effet en 1936, suite à la décision du gouvernement belge de rester neutre en cas de conflit, est décrété d’étendre cette ligne jusqu’à la Mer du Nord.
Les essences présentes sont essentiellement le hêtre, le chêne pédonculé, le bouleau – implanté de façon naturelle – le saule, le charme et le frêne, hélas touché par la maladie comme en forêt de Phalempin, par exemple. Il y a aussi quelques chênes rouges d’Amérique – donc non indigènes – et des peupliers qui ne seront pas gardés.
La faune est également diversifiée, avec des chevreuils qui vivent en hordes l’hiver, mais dont le spectacle est réservé aux lève-tôt. Une dizaine d’espèces de chauves-souris y ont également élu domicile. D’ailleurs, on soupçonne la présence de la colonie de murins à oreilles échancrées qui se trouvait dans la nef de l’église de Templeuve-en-Pévèle. Vous entendrez probablement l’un ou l’autre pic (pic noir, pic épeiche ou pic vert) et peut-être le pic mar, une espèce particulièrement rare dans nos régions. Les oiseaux nocturnes sont également présents comme la chouette hulotte.Bien sûr, on trouve aussi de nombreux petits mammifères.
Renseignements fournis le 1er mars 2021 par Rémy BEQUART, garde départemental pour le Nord, attaché à la brigade d’Avelin, qui compte six membres, et que nous remercions.
En quittant le bois de la Tassonnière, vous emprunterez un large chemin qui vous ramènera vers le « chemin des caches vaches », puis sur la droite, le « chemin des Nomères ». Vous longerez par un petit sentier de beaux petits jardins potagers et d’agrément.