Vous participez à une randonnée en autonomie pour découvrir la commune de Cysoing.

Les 4 978 habitantes et habitants de Cysoing (état au 18 mars 2021) sont heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir quelques richesses de leur cité. L’origine du nom est incertaine mais l’existence du village est attestée dès l’époque mérovingienne (600 – 800 de notre ère).

Sur le parcours de 6,5 kms, vous apprendrez des anecdotes surprenantes sur la ville, les habitants et les éléments du patrimoine local.

Merci aux ambassadeurs de l’Office de Tourisme Pévèle Carembault pour leur contribution dans la réalisation de ce parcours. Découvrez le parcours : plan du parcours.

Bonne découverte !

Cysoing, ici Cysoing, 3mn d’arrêt

Le chemin de fer arrive à Lille en 1846. A l’occasion de l’inauguration de la gare, Hector Berlioz dirige sur le quai même l’une de ses compositions : « Le chant des chemins de fer » (lien vers la vidéo YouTube).

A Templeuve et Cysoing, les habitants veulent être desservis. Dès 1870, la gare de Templeuve joue son rôle sur la ligne Lille-Orchies - Valenciennes – Maubeuge et Cysoing doit attendre 1878 pour avoir un arrêt sur la ligne Tourcoing – Orchies, devenue ici Ascq-Orchies, à l’abandon depuis juin 2015.

Comme toujours, qui dit gare dit bistro(t). Les 2 maisons à pan coupé en portent encore témoignage. Celle de droite, autrefois café des musiciens, abrite aujourd’hui le théâtre Mariska (lien : mariska.fr), qui propose chaque année près d’un millier de spectacles de marionnettes et possède la plus grande collection de marionnettes en France. Sur la photo de la rue de la gare, devenue l’avenue René Ladreyt, on aperçoit aussi la « maison de l’éclusier » que vous pouvez toujours voir à droite de la route.

Les propriétaires des grosses villas et petits châteaux, notables des grandes villes venaient au milieu des années 1800 à Cysoing en villégiature et souvent en calèche pour y séjourner. Ils s’y rendent désormais par le chemin de fer. C’est toute une expédition. Avec l’arrivée du train, les chevaux, les écuries et les palefreniers disparaissent des principales résidences et petits « châteaux ». Le paysage urbain s’en trouve transformé.

Et maintenant, faites quelques pas pour prendre à gauche le « chemin des caches vaches ».

Crédit photo :

Illustration 2 : La rue de la gare, carte postale de 1921, collection Alain Rouillard, © SHPP, 2019

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