Vous êtes en train de participer à la randonnée augmentée pour découvrir le village d’Aix-en-Pévèle. Sur le parcours de 11,5 km, vous aurez 13 lieux à découvrir. Ils vous permettront d’apprendre des anecdotes surprenantes sur l’histoire du village et de ses habitants mais aussi sur les éléments du patrimoine local. 

 

Merci aux ambassadeurs de l’Office de Tourisme Pévèle Carembault et à Pauline Detavernier, habitante d’Aix-en-Pévèle, d’avoir contribué à la réalisation de ce parcours. Découvrez le parcours : Plan du parcours.

 

Bonne découverte !

Un train à vapeur nommé Jujules

A Aix-en-Pévèle, il n’y a pas de gare et pourtant son histoire est liée à celle du train Jujules. On vous dévoile ce mystère…

Quels sont les souvenirs aujourd’hui de « Jujules » ?

 Le train à vapeur surnommé « Jujules » venait de Lezennes, passait par Bouvines, Cysoing, Bourghelles, Bachy, Mouchin, Planard, Rumegies et Lecelles.

Après Lecelles, il y avait un embranchement avec les « chemins de fer du Nord ». Le train longeait les voies ferrées en aboutissant à la gare de Saint Amand. En 1929, les services des tramways électriques furent prolongés de la place de Saint Amand au faubourg de Tournai, pour donner une correspondance à « Jujules », ce qui permettait de faire une liaison « valenciennes-Lille ».

Pourquoi nommé « Jujules » ?

Certains racontent que cet engin fut surnommé Jujules car ses deux premiers mécaniciens s’appelaient Jules. D’autres évoquent le son des deux coups de sifflet qui annonçaient son départ et son arrivée, faisant un son proche de “Jujules”.

Quelles étaient les caractéristiques de ce moyen de transport « moderne » ?

Le « Jujules » roulait à environ 15km/h. Il comportait deux classes reconnaissables aux différences de revêtement des sièges. Le parcours de Lezennes à Saint Amand, via Rumegies représentait deux heures de trajet.

« Jujules » faisait deux ou trois arrêts par commune. A Rumegies, il stoppait au Vert Pont, au Tissage et au lieu-dit les « Trois magots ». Ce petit train faisait aussi le transfert des marchandises et on y acheminait entre autres des betteraves et du charbon.

Petite anecdote savoureuse

Il y avait dans ce petit train des receveurs : Joseph Clément, Jules Obin et Germain Nathalie. Ce dernier, parait-il, « coupait les cheveux des voyageurs dans le fourgon à bagages ou dans le wagon de première classe, à ses moments perdus ».

Quel fût le destin du « Jujules » ?

 Progrès oblige, « Jujules », victime de l’évolution technologique, arrête son service en 1931. Il est alors remplacé par un service d’autobus entre Valenciennes et Lille. Dès 1935, l’exploitation par autobus cesse car elle n’est pas assez rentable.

Sources : Sources : Pauline DETAVERNIER, recherches effectuées aux archives départementales

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